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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 14:11

1- Une girouette est prévue sur l'épi central de la toiture du moulin. Avec un ami, Lionel Leduc, Meilleur Ouvrier de France en serrurerie, nous avons défini le motif, la matière, la forme  et il en a assuré la fabrication : la silhouette d'un tailleur de pierre travaillant sur un bloc de pierre brute, avec à la base les points cardinaux, le tout en acier inox. Une tige filetée de 20 mm a été scellée dans le poinçon en chêne. Sur celle-ci, un tube inox contenant deux roulements plats supportant la girouette viendra s'y fixer.


 

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2- Avec des chutes de cuivre découpées, Bertrand Bugel, couvreur, a composé une branche de châtaignier pour participer à la décoration du moulin. Elle sera fixée à la base de la toiture entre deux bardeaux, lui donnant une apparence naturelle.

 

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3- Un envol d'oiseau me semblait bien convenir pour décorer l'épi de lucarne. Frédéric Bézier, notre fils, ayant déjà réalisé quelques sculptures sur fer, a découpé, soudé, limé à partir d'une pioche une sorte de rapace prêt à s'envoler. L'ensemble sera galvanisé pour résister à l'usure du temps

 

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Voici les trois éléments décoratifs réunis sur la toiture du moulin

 

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 12:03

La fenêtre en chêne fabriquée par Marcel est mise en place. Des planches en chêne raboté sont fixées sur les faces des poteaux en recouvrement partiel des cuivres pour parfaire l'étanchéité. Des moulures chanfreinées pour cacher l'épaisseur des bardeaux sont rajoutées aux extrémités. Une frise de bardeaux taillés en pointe est fixée sur le linteau et finit l'habillage de la lucarne.


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Une plaque de cuivre conique viendra s'ajuster sur les derniers bardeaux et sous l'épi d'acier galvanisé qui supportera la girouette


 

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Deux crochets anciens sont fixés à cinquante centimètres du sommet et de chaque côté de la lucarne pour y accrocher, soit une échelle, soit une corde pour une éventuelle intervention sur la toiture

 

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 16:38

Les bardeaux ont été posés en "redent" du 8ème au 22ème rang. Au-dessus, il n'était plus possible de continuer. Il a fallu repartir au pied de la lucarne afin d'y effectuer tous les raccordements.

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A la base des poteaux et sous l'appui de fenêtre, des plaques de cuivre ont été formées et soudées à l'étain, des "noquets" découpés, pliés et placés à chaque rang de bardeaux sur les côtés de la lucarne. Toutes ces pièces doivent assurer une parfaite étanchéité, dans les raccordements, la jonction supérieure des "noues" et la crête de la lucarne. Il faudra 4 m2 de cuivre pour l'ensemble.

 

 DSCN4760      DSCN4776

 

Sur les trois pentes et les noues de la lucarne, un papier goudronné a été rajouté. Le tracé a été gironné afin que les bardeaux assurent une meilleure évacuation de l'eau.

 La lucarne terminée, il reste sept rangs de bardeaux pour arriver à l'épi, en aménageant quatre trous de 4 cm pour le passage des tiges arkéon qui serviront au levage de la toiture.

 

 DSCN4930.JPG          1-DSCN5157 - Copie       

 

                                                             

 


 


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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:49

Un voisin compagnon couvreur, Bertrand BUGEL, intéressé par le moulin, vient m'apporter son aide pour le traçage des bardeaux. A l'aide d'un compas fixé sur l'axe de l'épi, on trace la partie haute des bardeaux et tous les axes afin de déterminer les angles de coupes. Nous définissons un "pureau" de 18 cm (partie vue du bardeau).

 

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Sur ma scie à pierre, une lame à bois est montée et des tasseaux sont fixés sur le chariot coulissant me permettant de recouper les bardeaux en longueur et en largeur suivant les angles déterminés. Il faut 144 bardeaux pour faire le premier rang et chaque bardeau est maintenu par 2 vis et 2 pointes inox.


DSCN4614  DSCN4708

 

Pour éviter une coupe droite au premier rang afin d'alléger l'ensemble, ils sont coupés en pointe sur deux rangs pour une plus belle déco. Au 11ème rang, les bardeaux se réduisent en largeur, il faut procéder à un "déchange" : deux bardeaux en couvrent trois. On passe alors à 96 bardeaux par rang. Ce principe se retrouvera onze rangs au-dessus mais avec un bardeau pour deux, soit 48 bardeaux par rang.


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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 14:33

Des bardeaux pour la couverture ont été imposés par l'architecte des bâtiments de France. Ce sont des bardeaux en châtaignier provenant de la montagne noire tarnaise, débités et expédiés par l'entreprise Soléol de Réalmont (84). Trois mille bardeaux de 60 cm de long, 13 cm de large et d' 1,5 à 0,5 cm d'épaisseur ont été livrés en novembre 2012.


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Deux rangées de bardeaux, dépassant de 8 cm pour cacher la ceinture en béton et rejoignant les contreplaqués afin d'empêcher le passage des oiseaux, sont fixées aux sablières.

 

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Les contreplaqués de 9 mm,  qui ont servi à faire la plateforme de traçage au sol, sont recoupés et vissés sur les axes des chevrons en deux couches croisées. L'ensemble est repeint en blanc pour le traçage de la couverture.

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:15

La charpente levée, il faut fixer les pannes, renforcer les arbalétriers au poinçon à l'aide de tiges filetées de 22mm qui les traversent de part en part, afin que rien ne cède au grutage. Puis quarante huit chevrons, en pin douglass, sont sciés et rabotés en pointe dans leur partie terminale et viennent s'ajuster en suivant l'axe de quarante huit pointes disposées autour du poinçon.


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Puis nous passons à la structure de la lucarne : montants, mini ferme, noues, chevrons, le tout en chêne. A la fin octobre, nous tenons à mettre en place au sommet de l'épi, un bouquet pour marquer la fin de la charpente, comme il est de tradition chez les compagnons charpentiers et tailleurs de pierres.

 

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 14:15

Début septembre, toutes les pièces de la charpente sont prêtes, numérotées et rangées par ordre de mise en place. Des chevrons posés sur huit billes de chêne de 50cm de hauteur sont en attente pour la recevoir. Un échafaudage est dressé pour maintenir les premières fermes.


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Le levage a eu lieu le samedi 15 septembre 2012, date des Journées européennes du Patrimoine. La famille et le voisinage sont mis à contribution pour donner un coup de main au levage et à la restauration. Une bien belle journée !

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 15:01

Je prévois de sculpter les blochets qui relient les liens cintrés sur le thème de la nature : des fruits secs (glands, pommes de pins, noisettes, noix).

Sur des morceaux de chêne équarris, je taille à la gouge deux pièces de chaque, qui seront mortaisées et chevillées aux arbalétriers.

 

 

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Sur les blochets reposant sur la maçonnerie, une tête a été sculptée. Il en reste sept autres aux différentes expressions à finaliser.

 

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 15:14

Afin d'économiser du bois pour les pièces cintrées : les sablières, les pannes, l'enrayure seront en lamellé-collé. Le printemps 2012 est pluvieux, certains jours le plancher est devenu piscine, un repli dans l'atelier nous permets de préparer sur la grande table en béton, un coffrage.


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Sur cinq solives de 3m de long rayonnant sur un plot de chêne, des tasseaux droits ou inclinés sont vissés en attente pour recevoir des lames de contreplaqué trois plis de 9mm qui, par douze, seront encollées, pliées et serrées au tirefort sur les gabarits aux différents rayons, et maintenues pendant le séchage par dix serre-joints puissants.

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Il nous faut huit sablières droites de 2,70m de rayon, huit pannes en dévers de 1,80m  et huit plus petites de 0,90m ainsi que quatre pannes pour l'enrayure de 0,60m.

Pour les seize pannes en dévers, des lames courbes sont découpées pour qu'une fois cintrées, elles se retrouvent de niveau.

A raison d'une pièce par jour pour la coupe et le collage, nous prévoyons un mois de travail pour la préfabrication et le façonnage de la base du poinçon.



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Moulin Juillet 2012 (22)



 

 

 

 

 

 

 


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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 15:35

L'épure de la charpente se fait sur ce plancher de 50m2 peint en blanc. Nous avons donc tracé en grandeur réelle la charpente à réaliser en plan et en élévation.

Pour commencer, il faut percer le poinçon de chêne de 25 x 25 cm de section afin de faire traverser les deux entraits dans sa partie basse : l'un passe en son milieu, l'autre en deux parties reliées par une tige filetée de 22mm.


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Ces entraits sont raccordés aux arbalétriers et sont soulagés par des liens cintrés en deux parties qui s'appuient sur des blochets en chêne. Ceux-ci reposeront sur la maçonnerie. Toutes les pièces de bois sont assemblées par tenons et mortaises avec chevilles en acacia. Quatre fermes sont à préparer pour former l'ensemble.


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Il faut présenter les pièces de bois,  caler, mesurer et scier. Marcel trace et le tailleur de pierres que je suis devient charpentier. Les ajustages se font à la scie, à la "bisaiguë"  (photo ci-dessous),  au "guillaume" (rabot) ou au ciseau. 

Bernard Viaud, charpentier à Clis en Guérande nous prête sa mortaiseuse afin d'alléger notre travail.


                                           

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