Avant la révolution, les moulins appartenaient au roi, aux abbayes, aux seigneurs. Les fermiers étaient obligés de venir moudre leurs grains moyennant un droit appelé "Ban" d'où "Banal" pour les fours, les moulins... Le 17 juillet 1793, la convention supprime définitivement le droit de "Banalité". C'est le début d'une prolifération des moulins en France, les meuniers deviennent propriétaires de leur moulin. Sous l'Empire, les moulins devaient être construits à plus de 70m des routes ou chemins pour que l'ombre des ailes toilées n'affole point les chevaux.

Aux archives départementales de Loire-Atlantique, j'ai commencé par rechercher un acte qui, à partir de 1803, me parlerait du moulin de la merlerie.

Sur le registre des mariages de la commune de Cordemais, en 1807, on peut lire : Pierre Sauvaget, meunier, demeurant à la merlerie en Malville, âgé de trente ans, fils de Pierre Sauvaget et de Elisabeth Labarre du village du goust en Malville a épousé Marie-Françoise Rivière, âgée de vingt-cinq ans et résidant au port de Cordemais le 20 Octobre.

Ce sont donc les premiers meuniers du moulin de la merlerie.

De leur union, sont nés huit enfants. De leur descendance allait suivre  des générations de meuniers, on les retrouve dans les quatre moulins du sud de la commune. (Souvent pour garder les moulins dans la famille, on mariait les filles avec des meuniers).

- Pierre l'aîné, meunier qui reprendra le moulin à la mort de son père en 1836 avec sa femme Jeanne Chauvet.

- Françoise

- Marie, mariée à Jean-Pierre Arriel, meunier au moulin de Jochegrolle

- Françoise

- Jean avec sa femme Françoise Labarre, sera meunier au moulin de la Guérivais

- François

- Victoire

- Louis avec son épouse Marie Pageot reprendra le moulin de la Guérivais en 1845.

En recoupant les informations des différents actes de naissance, mariage, décès ainsi que du recensement de la population sur la commune,  j'ai pu établir la liste des meuniers qui se sont succédé à la Merlerie :

- Pierre Sauvaget et Marie-Françoise Rivière - 1803 à 1836 -

- Pierre Sauvaget fils et Jeanne Chauvet          - 1836 à 1861 -

- Joseph Arriel et Marie Mariaud                      - 1861 à 1873 -

- Pierre Mariaud et Marie Guinel                      - 1873 à 1905 -

- Mathurin Chotard et Sidonie Ricordeau        - 1906 à 1921 -

- Les derniers furent Armand et Clotilde Fourage de 1921 à 1937, puis Clotilde Fourage jusqu'en Décembre 1944.

Ces deux têtes (Jean qui rit, Jean qui pleure) ont été librement inspirées des statues de l'île de Pâques et sont taillées en pierre d'EUVILLE, le calcaire de la Meuse.

Actuellement, ces bornes agrémentent et éclairent le jardin d'un paysagiste du Sud Loire !!!!!

Ce numéro de maison en grès rose veiné d'Avessac (Loire-Atlantique) a été gravé en relief.

Celui-ci en calcaire marbrier de Combebrune (Charentes) est gravé en creux, entouré d'un filet.

Des numéros simples, à coller ou à fixer pour changer des plaques émaillées bleues courantes et personnaliser les entrées de maison. 

Ces deux horloges différentes ont été offertes pour la tombola du Festival de Malville.

La première fête folklorique de Malville a été organisée en 1956 par le cercle celtique "les Genêts d'or". Depuis quelques dizaines d'années le festival du Sillon de Bretagne l'a remplacée.

Organisé par un comité, il se déroule sur trois ou quatre jours le dernier week-end d'Août. Il rassemble plusieurs groupes de musique, chants ou danses traditionnelles de différentes régions de France. 

Longtemps le "château de Bellaly" a servi d'écrin à la fête. Mais depuis 2002, elle a été transférée à l'espace communal Talweg derrière l'église. Avec ce changement de lieu, une nouvelle animation est venue s'y ajouter le dimanche. Des vieux métiers, des artisans d'art, peintres et sculpteurs démontrent leur savoir-faire au public. J'y participe régulièrement.

En 1990, la commune de Saint-Molf organisait sa première exposition  "Arts et Métiers" au mois de Juillet dans la chapelle Saint-Germain, située à l'entrée du bourg route d'Assérac.

Nous étions une dizaine environ dans différents métiers et artisanat d'art : poterie, vannerie, créations florales, peintures, sculptures sur os de seiche etc... Je présentais cette vierge gravée dans le grès et dorée vieil or ainsi que mes toutes premières créations.

Depuis, tous les étés, la chapelle accueille des expositions qui, depuis 2003, sont devenues uniquement d'art et non plus artisanales.

La fleurs de lys, en héraldique, est l'une des figures les plus populaires avec la croix, l'aigle et le lion. Elle est devenue à partir du Moyen-Age "D'or sur champ d'azur" l'emblème de la Royauté Française.

Ce dé peut servir de presse-livres dans une bibliothèque.